Frise beaux-art et objets d'art
Musée Labenche / Collections

Les Beaux-Arts et objets d’art

Le musée Labenche abrite une collection « Beaux-Arts » (peinture, sculpture et arts graphiques) constituée de plusieurs centaines d’œuvres allant du Moyen Âge au 20e siècle et dont une partie seulement est exposée.

Musée Labenche / Collections
Que ce soit par les thèmes traités ou par l’origine des artistes, cette collection dépasse le seul cadre régional. En effet, si la politique d’acquisition récente s’est axée sur les artistes et sur les œuvres liés au territoire corrézien, cela n’a pas été systématiquement le cas. Ainsi, le musée de Brive a bénéficié dès 1884 du « système des envois » nouvellement mis en place, ce qui lui a permis de recevoir des œuvres exposées au Salon ou commandées par l’Etat. Cette tendance s’est accrue du temps où Raphaël Gaspéri était conservateur de notre établissement, c’est-à-dire de 1912 à 1935. Artiste lui-même, cette forte personnalité avait de nombreux contacts dans les différents salons parisiens et a permis le don au musée d’œuvres d'artistes n’entretenant aucun lien avec Brive.  
Au sein du parcours permanent, sont présentées toutefois et pour l’essentiel des œuvres présentant un lien avec notre territoire.

Pour les périodes les plus anciennes, les sculptures s’illustrent notamment par de nombreuses statues religieuses, médiévales ou modernes, en pierre ou en bois, parfois polychromées. Parmi elles figurent par exemple une piéta médiévale inscrite au titre des Monuments Historiques et une tête sculptée du 15e siècle, dite « la Bernardine », classée MH. Le 19e et le 20e siècles s’incarnent en particulier dans les bustes de personnages illustres tels que celui représentant le Maréchal Brune sculpté par Giuseppe Ceracchi. Le 20e siècle s’illustre également par la présentation de figurines et bas-reliefs de Jean-René Carrière (1888-1982), d’une Eve de Raymond Veysset (dépôt FNAC 9015) ou encore d’une œuvre d’Antoine Bourdelle.

Les collections de peinture exposées sont souvent en rapport avec des personnages illustres de la région (Le Cardinal Dubois, œuvre de l’atelier d’Hyacinthe Rigaud ; Ernest Rupin, par Alexandre Bertin ; L’assassinat du Maréchal Brune par Jean-Jacques Scherrer ; Le Maréchal Brune par Auguste Vinchon) ou avec des paysages et artistes corréziens (La grande cascade à Gimel, par Gaston Vuillier ; œuvres d’Arthur Delsart, de Raphaël Gaspéri ou encore d’Albert Brival). Elles comptent toutefois aussi des réalisations étrangères à notre territoire mais dont la qualité -et dans certains cas le statut- justifiait la présentation. C’est le cas par exemple du Mariage mystique de Sainte Catherine par Juan de Valdès Léal, grand peintre de l’Ecole Andalouse du 17e siècle, de La chasse à l’ours de Jean-François de Troy et d’une Marine d’Eugène Isabey, ou des différents tableaux MNR (Musées Nationaux Récupération) abrités par le musée. Parmi eux figurent une très belle Circé, attribuée à Giovanni Domenico Cerrini, ou une Scène de taverne attribuée à Adriaen Van Ostade. Le 20e siècle est également représenté à travers des œuvres telles que la Femme à la tour d’André Lhote et la Bataille atomique ou bataillé héroïque de Küss.

Couvrant une période allant du 17e siècle au 20e siècle, les arts graphiques comptent de très nombreuses représentations de personnages illustres de la région. D’autres œuvres ressortent néanmoins parmi lesquelles une scène antique-étude anonyme du 17e siècle, un Moine dessiné par Edmé Bouchardon au 18e, un Paysage marin de Jean-François Millet (19e), un grand portrait d’Henry de Jouvenel par Louis Raemakers (20e) et un autre d’Edmond Michelet par Benn (20e). On mentionnera également le plus ancien plan conservé de la ville de Brive, daté du 18e siècle.

Les objets d’art sont également représentés au musée Labenche par des œuvres d’une très grande diversité. Pourraient ainsi entrer dans cette catégorie une plaque de châsse émaillée du 13e siècle, une Tête décapitée de Saint Jean-Baptiste en bois polychromé datée du 15e siècle ou encore une pendule de la fin du 18e ou du début du 19e attribuée à l’un des membres de la famille Dugrandmesnil ou Dumesnil, dynastie d’horlogers parisiens, et au maître doreur-ciseleur François Rémond ou Raimond. On signalera également le Chef-reliquaire de Sainte Essence (19e) et plusieurs œuvres issues de la manufacture de Sèvres.
 


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