« Né en 1949 à Limoges, diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris et de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques, Bernard Lachaniette suit un parcours résolument libre et singulier, explorant à travers son art à la fois spontané et raisonné tous les médiums vers lesquels son imagination le pousse.
Conçue avec l’artiste en trois volets complémentaires et sur trois lieux, « Le désordre inspiré » présente un ensemble de près de 200 œuvres de Bernard Lachaniette, réalisées entre 1980 et 2016.
Quelques mots sur l’exposition…
Au Musée Labenche : « Amour et métamorphoses »
Autour de ces deux thèmes sont réunies des œuvres réalisées entre les années 1980 et 2000 au moyen de matières et techniques extrêmement variées.
Céramiques, bronzes, bois sculptés, émaux sur cuivre, assemblages, sculptures « claustras » avec mobiles, gravures érotiques, pastels et peintures se déploient et dialoguent ainsi au sein de ce volet.
A la Chapelle Saint-Libéral : « Entre profane et sacré »
Ce volet de l’exposition met en parallèle nature et spiritualité au fil d’œuvres peintes ou sculptées, réalisées entre les années 1980 et 2016.
Sur les cimaises de la nef jusqu’au transept, des « draps champêtres » (2013-2016) consacrent ainsi le monde animal via des plans rapprochés donnant le premier rôle aux truites, grenouilles, pintades et autres spécimens.
En contrepoint, des toiles du début des années 2000 mettent, dans le reste de la chapelle, l’être humain à l’honneur. C’est le cas notamment des huit peintures illustrant le martyr de saint Quentin qui occupent le chœur sous le titre « Un tramway nommé torture ». Imaginés d’après « L’Authentique » – manuscrit sur la vie du saint datant du XIIe siècle –, ces tableaux d’une écriture épurée relevant de la fable semblent, au prime abord, refléter une sérénité et une « quasi-drôlerie » pour le moins paradoxales vu le thème abordé : la torture. Mais cela n’est qu’apparence.
A la Médiathèque : « Autour de l’enfance »
Consacré au thème de l’enfance, ce volet de l’exposition regroupe des œuvres sur papier et sur toile réalisées durant les années 1990 au moyen de peinture acrylique, d’inclusions de papiers peints et de collages d’écritures manuscrites.
Livres d’artistes, estampes, carnets d’études, petites sculptures « assemblages », émaux sur cuivre occupent par ailleurs les vitrines, tandis qu’au sol prennent place de grands jouets « claustras » avec mobiles et totems peints en double face avec collages.